En parcourant l’Afrique du Sud, on a le sentiment de faire plusieurs voyages en un. Les paysages sont d’une rare puissance et d’une infinie variété, alternant savanes, déserts, montagnes, dans l’enceinte d’un cordon littoral de 3000 km que baignent deux océans. Sur fond d’images sublimes, la majesté de la faune africaine se laisse admirer dans des conditions optimales. La diversité de la nature n’a d’égal que celle du peuplement humain. Les villages de brousse succèdent aux grandes agglomérations modernes et le multiculturalisme de la nation arc-en-ciel –72 ethnies, onze langues officielles – s’inscrit dans un contexte historique qui ne laisse personne indifférent.

 

S’il existe mille et une raisons d’aimer l’Afrique du Sud, trois grands incontournables s’imposent au visiteur pour appréhender l’identité de ce pays hors du commun.

 

Cape Town, « la cité mère »

Belle ville portuaire, Le Cap jouit d’un site exceptionnel au pied de la montagne de la Table et d’un environnement tout aussi somptueux avec la région des vignobles et le cap de Bonne-Espérance. Elle est parfois baptisée la cité mère car l’histoire européenne de l’Afrique du Sud commence ici. Les Hollandais s’y établissent en 1652 à l’initiative de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales qui envoie des agriculteurs créer une base de ravitaillement. Ces boers (paysans) s’affranchissent rapidement de leur tutelle d’origine pour se considérer comme un peuple de l’Afrique à part entière : les Afrikaners. Dans leurs fermes, ils réduisent en esclavage des aborigènes ainsi que des individus venant de Madagascar et d’Indonésie. Le métissage des populations est en route. À la fin du XVIIIe siècle, les Britanniques annexent la région du Cap. Ils se livreront à de sanglants conflits avec les descendants des colons hollandais, jusqu’à la création de l’Union sud-africaine en 1910. 

 

Johannesburg et la résistance à l’apartheid

Jo’burg est le grand poumon économique du pays. Ce n’est pas, comme Le Cap, une ville où l’on vient flâner mais il ne faut pas manquer de visiter le musée de l’Apartheid qui illustre de façon magistrale un pan essentiel de l’histoire sud-africaine. À partir de 1948, la ségrégation raciale fut systématisée par une politique dite de « développement séparé » qui perdura jusqu’en 1991 avec un arsenal de lois régissant le sort des individus selon leur race. Nelson Mandela, icône de la réconciliation, vécut à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg : sa maison est ouverte au public et l’on peut arpenter les ruelles du township, célèbre foyer de la résistance à l’apartheid. Une étape forte en émotion.

 

Parcs et réserves

En Afrique du Sud, la nature est reine. Grands espaces, relief puissant, lumières sublimes dessinent des paysages envoûtants parmi lesquels la faune sauvage trouve encore un univers à sa mesure. Le pays a développé d’excellentes infrastructures pour observer dans leur milieu naturel les animaux les plus redoutables – lions rhinocéros, éléphants, crocodiles, hippopotames –, comme les plus pacifiques – girafes, impalas, zèbres... Le parc Kruger est évidemment un modèle du genre et les réserves privées permettent de suivre de près les animaux tout en proposant des lodges enchanteurs. 

 

L’Afrique du Sud avec Arts et Vie

En 13 jours, Arts et Vie vous emmène du Cap au parc Kruger en passant par le territoire zoulou, le petit royaume du Swaziland, l’impressionnant canyon de Blyde River, Pretoria – capitale administrative du pays – et Johannesburg. Au fil du circuit, plusieurs safaris sont proposés, et vous pourrez goûter au plaisir de passer deux nuits en lodge dans une réserve privée. Ceux qui souhaitent prolonger l’aventure (voyage de 15 jours) nous suivront jusqu’à la frontière du Zimbabwe et de la Zambie pour admirer les célèbres chutes Victoria, grand monument naturel de la planète…

 

Avec Arts et Vie, explorez l’Afrique du Sud, aussi fascinante par sa nature que par sa culture.