Dans les jardins de Giverny C. Chenu Les Raboteurs de parquet, Gustave Caillebotte Wikimedia Commons Les falaises d’Étretat M. Lagrave Architectures Niemeyer et Perret au Havre M. Lagrave Le Vieux Bassin de Honfleur F. Thouvenin
Escapade 6 jours / 5 nuits
Les temps forts

  • un itinéraire de Paris à Trouville-sur-Mer, en passant par Rouen, Le Havre, Étretat
  • l’exposition “Gustave Caillebotte. Peindre les hommes” au musée d’Orsay
  • la fondation Claude Monet et ses somptueux jardins
  • les collections impressionnistes du musée des Beaux-Arts de Rouen

15 à 25 participants
Forfait par personne : 1 880
Du 22 au 27/10/2024

À l'occasion du 150e anniversaire de la première exposition impressionniste, Arts et Vie vous invite à un formidable voyage dans le temps ! Au cours d'une escapade entre Paris et la Normandie, vous découvrirez comment, à l'approche de la fin du XIXe siècle, la société française et le monde des arts se trouvèrent bouleversés par de nouvelles aspirations. Dans le sillage de la révolution industrielle née en Angleterre, la France se transforma profondément, donnant naissance à un courant pictural révolutionnaire qui prendra le nom d'impressionnisme, suivi par de nouvelles manières d'envisager la littérature. Ce voyage événement sera l'occasion de remonter aux sources de ces bouleversements et d'admirer les trésors de cette époque si riche.

1er jour : Paris – l’exposition “Gustave Caillebotte. Peindre les hommes” au musée d’Orsay et balade sur les pas des impressionnistes.

En début d'après-midi, rendez-vous à l'hôtel. Puis, parcours à pied à la découverte du Paris au temps de l’impressionnisme. Mise en place du contexte social et des grandes transformations parisiennes de la seconde moitié du XIXe siècle : l’architecture des immeubles d’habitation, les tracés rectilignes des boulevards et avenues, l’industrialisation des biens de consommation avec la création des grands magasins, le modernisme des transports à l’apogée des gares et la mise en valeur des espaces verts. Au détriment du passage couvert qui connut son heure de gloire sous la Restauration, Paris au temps des impressionnistes deviendra la ville moderne par excellence. Puis, visite de l’exposition “Gustave Caillebotte. Peindre les hommes” au musée d’Orsay. Cette exposition, organisée l’année du 130e anniversaire de la mort de Gustave Caillebotte (1848-1894), prend pour sujet la prédilection de l’artiste pour les figures masculines et les portraits d’hommes, et ambitionne d’interroger la modernité si radicale des chefs-d’œuvre de l’artiste au prisme du nouveau regard que l’histoire de l’art porte sur les masculinités du XIXe siècle. Dans sa volonté de produire un art vrai et neuf, Caillebotte prend pour sujet son environnement immédiat (le Paris d’Haussmann, les villégiatures des environs de la capitale), les hommes de son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.) et en fin de compte sa propre existence. Répondant au programme “réaliste”, il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l’ouvrier urbain, l’homme au balcon, le sportif ou encore l’homme nu dans l’intimité de sa toilette. À l’époque du triomphe de la virilité et de la fraternité républicaine, mais aussi de première crise de la masculinité traditionnelle, la nouveauté et la puissance de ces images questionnent aussi bien l’ordre social que sexuel. Au-delà de sa propre identité, celle de jeune et riche célibataire parisien, Caillebotte porte au cœur de l’impressionnisme et de la modernité une profonde interrogation sur la condition masculine. L’événement réunira environ 70 œuvres, dont les plus importants tableaux de figures de Caillebotte mais aussi des pastels, dessins, photographies et documents d’archives. Retour à l’hôtel. Dîner au restaurant et hébergement à l’hôtel.

2e jour : Paris – le musée de l’Orangerie/Giverny – la fondation Claude Monet/Rouen.

Le matin, visite des collections impressionnistes du musée de l’Orangerie. Surnommée “la chapelle Sixtine de l'impressionnisme”, l'Orangerie incarne le foisonnement artistique d'une époque. Au cœur du jardin des Tuileries, elle fut d'abord choisie par Monet pour devenir l'écrin de son dernier chef-d'œuvre, Les Nymphéas. Spécialement aménagé pour mettre en valeur ces huit magnifiques compositions, le musée abrite également la très riche collection Jean Walter et Paul Guillaume, qui rassemble, pour la période impressionniste, 25 œuvres de Renoir, 15 de Cézanne, et une œuvre de Gauguin, Monet et Sisley. Après le déjeuner libre, départ en car pour Giverny. À l’arrivée, visite de la fondation Claude Monet. La maison au crépi rose où vécut le peintre a retrouvé depuis quelques années son décor d’origine et son cadre intime. Ornant les murs, aux emplacements choisis par l’artiste, les estampes japonaises de sa précieuse collection. À quelques pas de la maison s’élève le vaste atelier des Nymphéas. Les jardins, reconstitués “à l’identique”, révèlent cet admirable “tableau exécuté à même la nature” que les contemporains de Monet tenaient pour l’un de ses chefs-d’œuvre. En contrebas, créés à la faveur d’une dérivation de l’Epte : le jardin d’Eau, le célèbre pont japonais et l’étang qui inspirèrent l’univers pictural des Nymphéas. Puis, promenade dans le village et passage par le cimetière pour découvrir la tombe de l’artiste. Départ pour Rouen. Dîner au restaurant et hébergement à l’hôtel.

3e jour : Rouen – le musée des Beaux-Arts, le centre historique et la cathédrale Notre-Dame.

Le matin, visite du musée des Beaux-Arts, situé au cœur de la ville. Il abrite une vaste collection d'œuvres d'art allant de la Renaissance au XXe siècle. Le musée est particulièrement renommé pour sa riche collection impressionniste (la deuxième plus grande collection impressionniste au monde !), avec des chefs-d'œuvre de Monet, Sisley et Pissarro. Après le déjeuner au restaurant, découverte des quartiers historiques de la capitale normande. Au fil de la balade : le Bureau des Finances ; la rue Saint-Romain ; le palais de Justice, l’une des plus importantes et des plus belles réalisations de l’architecture civile de la fin du Moyen Âge ; le Beffroi et le Gros-Horloge ; la place du Vieux-Marché, lieu où Jeanne d’Arc fut brûlée vive le 30 mai 1431, et l’étonnante église consacrée à la sainte, en forme de bateau renversé… Puis, visite de la cathédrale Notre-Dame de Rouen, dont la façade représente un précieux témoignage de l'évolution de l'art gothique du milieu du XIIe siècle jusqu'au début du XVIe siècle. Retour à l’hôtel. Dîner libre. Hébergement à l’hôtel.

4e jour : Rouen/Étretat/Le Havre – la ville et le musée d’art moderne André Malraux/Trouville-sur-Mer.

Le matin, découverte d’Étretat. D’abord modeste village de pêcheurs, Étretat devient au XIXe siècle une destination à la mode où défile le tout Paris. Ses impressionnantes falaises ont fasciné Claude Monet, qui y séjournât régulièrement entre 1883 et 1886. Il représentera ces époustouflants paysages plus de 80 fois. Puis, route pour Le Havre. Après le déjeuner au restaurant, découverte, en compagnie d'un guide local, du Havre et parcours dans la ville reconstruite. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Havre est détruit (150 hectares totalement rasés, 3 millions de mètres cubes de décombres, plus de 10 000 immeubles détruits, près de 3 000 civils tués, 80 000 sans-abris…). Auguste Perret, qui songe depuis quelques mois à la création d'un grand “atelier de reconstruction” (atelier Perret) regroupant plusieurs architectes, se voit confier le chantier de reconstruction le 1er février 1945, sur décision de Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Perret décide de ne pas recréer la ville d’avant la guerre mais de créer une ville nouvelle, celle du XXe siècle. À partir de 1946, Le Havre devient donc un gigantesque terrain d'expérimentation pour les nouvelles techniques de construction préfabriquées, qui allient rapidité et coût modique. La ville deviendra un exemple remarquable de l’architecture et l’urbanisme de l’après-guerre (Auguste Perret ne verra jamais son projet terminé : il meurt en 1954, dix ans avant la fin des travaux), qui lui vaudra d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Le parcours permettra de découvrir l’organisation générale du plan de reconstruction du centre-ville et de ses îlots-types. Puis, visite des collections impressionnistes du musée d’art moderne André Malraux (MuMa). Ce musée se distingue des autres musées par son architecture audacieuse et son ouverture totale sur l’extérieur, laissant ainsi entrer la lumière. Il dispose aujourd’hui de la 3e plus grande collection impressionniste de France avec des œuvres de Boudin, Monet, Renoir ou encore Courbet. Route vers Trouville-sur-Mer. Dîner libre et hébergement à l’hôtel.

5e jour : Trouville-sur-Mer/Cabourg – la Villa du temps retrouvé, la promenade Marcel Proust ; conférence-goûter.

Le matin, découverte de Trouville-sur-Mer, qui peut s’enorgueillir d’avoir vu des artistes renommés fouler ses célèbres planches et sa longue plage de sable fin, parmi lesquels bon nombre de peintres de la période impressionniste. Balade au fil des villas et manoirs à la sublime architecture balnéaire. Puis, départ en direction de Cabourg, “reine de la Côte fleurie”. Après le déjeuner libre, visite de la Villa du temps retrouvé, maison-musée ouverte en l’honneur de Marcel Proust, qui explore la Belle Époque sous toutes les coutures. Tout l’art de vivre à la Belle Époque rayonne dans le jardin d’hiver, salon de musique, salle de jeux et salon de réception qui se succèdent. Les décors, le mobilier et les objets exposés, issus des collections du Mobilier national, plongent au cœur des préoccupations de la classe aisée qui pouvait se rendre en villégiature sur la Côte fleurie, de ses goûts et ses intérêts. Un grand nombre de tableaux accrochés superposés, à la mode du XIXe siècle, sont des œuvres et des portraits de contemporains de Proust signés Claude Monet, Jacques-Émile Blanche, René-Xavier Prinet. La bibliothèque donne, quant à elle, un accès libre à des ouvrages sans doute lus en son temps par l’illustre pensionnaire du Grand Hôtel. Et, parmi les curiosités qui fourmillent dans le cabinet d’amateur, est exposé ce fascinant manuscrit de Marcel Proust annoté, rayé, raturé, adjoint de paperoles, ces petits bouts de papier ajoutés à la page, ancêtres du copier-coller (à noter : l’accrochage des œuvres change tous les ans). Continuation avec une balade sur la célèbre promenade Marcel Proust, baptisée en l’honneur de l’écrivain, qui offre une vue imprenable sur la côte normande. Puis, conférence-goûter sur le thème de la littérature. Retour à Trouville-sur-Mer. Dîner au restaurant. Hébergement à l’hôtel.

6e jour : Trouville-sur-Mer/Honfleur – le musée Eugène Boudin et ville/Paris.

Le matin, départ pour Honfleur. Puis, visite du musée Eugène Boudin. Aménagé dans l’ancienne chapelle des Augustines et dans un bâtiment moderne, c’est avant tout le musée des peintres de Honfleur et de l’Estuaire. Il possède, entre autres, 89 peintures et dessins d’Eugène Boudin, l’artiste qui immortalisa la société du Second Empire dans ces nouveaux espaces de villégiatures que sont les villes balnéaires normandes. Ensuite, en compagnie d'un guide local, découverte de Honfleur, véritable petite merveille avec ses ruelles pittoresque et ses lumières éblouissantes : l’ancienne cité fortifiée de l’Enclos ; les greniers à sel, édifiés en 1670. Ils permettaient d’entreposer 10 000 tonnes de sel pour la gabelle (impôt spécifique sur cette denrée), sel destiné aux campagnes de pêche à la morue sur les bancs de Terre Neuve ; l’église en bois de Sainte-Catherine construite par les maîtres de la Hache pour remercier Dieu du départ des Anglais après la guerre de Cent Ans ; le célèbre Vieux Bassin, créé par Duquesne sur ordre de Colbert ; la Lieutenance, qui servait à partir du XVIIe siècle de logis au lieutenant du roi. C’est le seul vestige important des fortifications de la ville, remanié au cours des siècles. Après le déjeuner au restaurant, retour en car à Paris.


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