Les falaises d’Étretat M. Lagrave Architectures Niemeyer et Perret au Havre M. Lagrave Édouard Manet, Le Chemin de fer, 1873, huile sur toile exposée dans le cadre de l'exposition Claude Monet, La Gare Saint-Lazare, 1877, huile sur toile exposée dans le cadre de l’exposition Le Vieux Bassin de Honfleur F. Thouvenin Berthe Morisot, Vue du petit port de Lorient, 1869, huile sur toile exposée dans le cadre de l'exposition
Escapade 6 jours / 5 nuits
Les temps forts

  • l’exposition “Paris 1874. Inventer l'impressionnisme” au musée d’Orsay
  • la fondation Claude Monet et ses somptueux jardins
  • l’exposition “James Abbott McNeill Whistler, l’effet papillon” au musée des Beaux-Arts de Rouen
  • le spectacle son et lumière d’Illuminations de la cathédrale de Rouen

15 à 25 participants
Forfait par personne : 1 740
Du 06 au 11/06/2024
Du 22 au 27/10/2024

À l'occasion du 150e anniversaire de la première exposition impressionniste, Arts et Vie vous invite à un formidable voyage dans le temps ! Au cours d'une escapade entre Paris et la Normandie, vous découvrirez comment, à l'approche de la fin du XIXe siècle, la société française et le monde des arts se trouvèrent bouleversés par de nouvelles aspirations. Dans le sillage de la révolution industrielle née en Angleterre, la France se transforma profondément donnant naissance à un courant pictural révolutionnaire qui prendra le nom d'impressionnisme, suivi par de nouvelles manières d'envisager la littérature. Ce voyage événement sera l'occasion de remonter aux sources de ces bouleversements et d'admirer les trésors de cette époque si riche au fil d'expositions majeures.

1er jour : Paris – l’exposition “Paris 1874. Inventer l'impressionnisme” au musée d’Orsay et balade sur les pas des impressionnistes.

En début d'après-midi, rendez-vous à l'hôtel. Puis, départ pour le musée d'Orsay. Visite de l’exposition “Paris 1874. Inventer l'impressionnisme”. Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvre à Paris la première exposition impressionniste. “Affamés d’indépendance”, Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne ont décidé de s'affranchir des règles en organisant leur propre exposition, en dehors des voies officielles : l’impressionnisme est né. Pour célébrer cet anniversaire, le musée d’Orsay présente quelque 130 œuvres, et porte un regard neuf sur cette date-clé, considérée comme le coup d’envoi des avant-gardes. L'exposition propose ainsi de retracer l’avènement d’un mouvement artistique surgi dans un monde en pleine mutation. Le parcours fait le point sur les circonstances ayant mené 31 artistes à se réunir pour exposer ensemble leurs œuvres en 1874. Ces œuvres sont mises en perspective avec des tableaux et sculptures montrés au même moment au Salon officiel. Cette confrontation permet de restituer le choc visuel des œuvres mais aussi de le nuancer. Que s’est-il passé exactement en ce printemps 1874 à Paris, et quel sens donner aujourd’hui à une exposition devenue mythique ? Puis, parcours à pied à la découverte du “Paris au temps de l’impressionnisme”. Mise en place du contexte social et des grandes transformations parisiennes de la seconde moitié du xixe siècle : l’architecture des immeubles d’habitations, les tracés rectilignes des boulevards et avenues, l’industrialisation des biens de consommation avec la création des grands magasins, le modernisme des transports à l’apogée des gares et la mise en valeur des espaces verts. Au détriment du passage couvert qui connut son heure de gloire sous la Restauration, Paris au temps des Impressionnistes deviendra la ville moderne par excellence. Dîner au restaurant et hébergement à l’hôtel.

2e jour : Paris – le musée de l’Orangerie/Giverny – la fondation Claude Monet/Rouen.

Le matin, visite des collections impressionnistes du musée de l’Orangerie, Surnommée “la chapelle Sixtine de l'impressionnisme”, l'Orangerie incarne le foisonnement artistique d'une époque. Au cœur du jardin des Tuileries, elle fut d'abord choisie par Monet pour devenir l'écrin de son dernier chef-d'œuvre, Les Nymphéas. Spécialement aménagé pour mettre en valeur ces huit magnifiques compositions, le musée abrite également la très riche collection Jean Walter et Paul Guillaume, qui rassemble, pour la période impressionniste, 25 œuvres de Renoir, 15 de Cézanne, et une œuvre de Gauguin, Monet et Sisley. Après le déjeuner libre, départ en car pour Giverny. À l’arrivée, visite de la fondation Claude Monet. La maison au crépi rose où vécut le peintre a retrouvé, depuis quelques années, son décor d’origine et son cadre intime. Ornant les murs, aux emplacements choisis par l’artiste, les estampes japonaises de sa précieuse collection. À quelques pas de la maison s’élève le vaste atelier des Nymphéas. Les jardins, reconstitués “à l’identique”, révèlent cet admirable “tableau exécuté à même la nature” que les contemporains de Monet tenaient pour l’un de ses chefs-d’œuvre. En contrebas, créés à la faveur d’une dérivation de l’Epte : le jardin d’Eau, le célèbre pont japonais et l’étang qui inspirèrent l’univers pictural des Nymphéas. Puis, promenade dans le village et passage par le cimetière pour découvrir la tombe de l’artiste. Départ pour Rouen. Dîner au restaurant et hébergement à l’hôtel.

3e jour : Rouen – le centre historique, la cathédrale Notre-Dame et l’exposition “James Abbott McNeill Whistler, l’effet papillon” au musée des Beaux-Arts ; conférence-goûter ; spectacle son et lumières.

Le matin, découverte des quartiers historiques de la capitale normande. Au fil de la balade : le Bureau des Finances ; la rue Saint-Romain ; le palais de Justice, l’une des plus importantes et des plus belles réalisations de l’architecture civile de la fin du Moyen Âge ; le Beffroi et le Gros-Horloge ; la place du Vieux-Marché, lieu où Jeanne d’Arc fut brûlée vive le 30 mai 1431, et l’étonnante église consacrée à la sainte, en forme de bateau renversé… Puis, visite de la cathédrale Notre-Dame de Rouen, dont la façade représente un précieux témoignage de l'évolution de l'art gothique du milieu du xiie siècle jusqu'au début du xvie siècle. Après le déjeuner au restaurant, visite de l’exposition “James Abbott McNeill Whistler, l’effet papillon” au musée des Beaux-Arts, qui rend hommage à un artiste majeur de la fin du xixe siècle, à la personnalité aussi atypique qu’intrigante. La fascination profonde qu’il exerce sur les artistes européens est à la source de cette exposition de plus de 30 de ses œuvres, qui entrent en dialogue avec certaines pièces majeures d’artistes qui se sont imprégnés de son travail, en interrogeant la façon dont il a modelé les imaginaires et les sensibilités. Des portraits aux nocturnes, navigation d’une facette à l’autre de la peinture de Whistler : les tableaux crépusculaires, qui jouent avec les frontières du visible, côtoient les motifs de marines, affranchis de toute fonction représentative ; de l’art oriental, en particulier japonais, il reprend le dépouillement du style, l’absence de perspectives et la légèreté des couleurs ; sa peinture musicale associe l’ouïe et la vue dans des synesthésies à la recherche d’harmonie formelle. En interrogeant davantage les couleurs et les sensations de celui qui regarde que le sujet, Whistler se tourne résolument vers la modernité. Puis, conférence-goûter sur le thème de la littérature. Dîner libre. À 23 h, spectacle son et lumière d’Illuminations de la cathédrale de Rouen. Hébergement à l’hôtel.

4e jour : Rouen/Étretat/Honfleur – le musée Eugène Boudin et ville/Trouville-sur-Mer.

Le matin, découverte d’Étretat. D’abord modeste village de pêcheurs, Étretat devient au xixe siècle une destination à la mode où défile le tout Paris. Ses impressionnantes falaises ont fasciné Claude Monet, qui y séjournât régulièrement entre 1883 et 1886. Il représentera ces époustouflants paysages plus de 80 fois. Puis, route pour Honfleur. Après le déjeuner au restaurant, visite du musée Eugène Boudin. Aménagé dans l’ancienne chapelle des augustines et dans un bâtiment moderne, c’est avant tout le musée des peintres de Honfleur et de l’Estuaire. Il possède, entre autres, 89 peintures et dessins d’Eugène Boudin, l’artiste qui immortalisa la société du Second Empire dans ces nouveaux espaces de villégiatures que sont les villes balnéaires normandes. Puis, découverte de Honfleur, véritable petite merveille avec ses ruelles pittoresque et ses lumières éblouissantes : l’ancienne cité fortifiée de l’Enclos ; les greniers à sel, édifiés en 1670. Ils permettaient d’entreposer 10 000 tonnes de sel pour la gabelle (impôt spécifique sur cette denrée), sel destiné aux campagnes de pêche à la morue sur les bancs de Terre Neuve ; l’église en bois de Sainte-Catherine construite par les maîtres de la Hache pour remercier Dieu du départ des Anglais après la guerre de Cent Ans ; le célèbre Vieux Bassin, créé par Duquesne sur ordre de Colbert ; la Lieutenance, qui servait à partir du xviie siècle de logis au lieutenant du roi. C’est le seul vestige important des fortifications de la ville, remanié au cours des siècles. Route vers Trouville-sur-Mer. Dîner libre et hébergement à l’hôtel.

5e jour : Trouville-sur-Mer/Cabourg – la Villa du temps retrouvé, la promenade Marcel Proust.

Le matin, découverte de Trouville-sur-Mer, qui peut s’enorgueillir d’avoir vu des artistes renommés fouler ses célèbres planches et sa longue plage de sable fin, parmi lesquels bon nombre de peintres de la période impressionniste. Balade au fil des villas et manoirs à la sublime architecture balnéaire. Puis, départ en direction de Cabourg, “reine de la Côte Fleurie”. Après le déjeuner libre, visite de la Villa du Temps Retrouvé, maison-musée ouverte en l’honneur de Marcel Proust, qui explore la Belle Époque sous toutes les coutures. Tout l’art de vivre à la Belle Époque rayonne dans le jardin d’hiver, salon de musique, salle de jeux et salon de réception qui se succèdent. Les décors, le mobilier et les objets exposés, issus des collections du Mobilier national, plongent au coeur des préoccupations de la classe aisée qui pouvait se rendre en villégiature sur la Côte Fleurie, de ses goûts et ses intérêts. Un grand nombre de tableaux accrochés superposés, à la mode du xixe siècle, sont des œuvres et des portraits de contemporains de Proust signés Claude Monet, Jacques-Émile Blanche, René-Xavier Prinet. La bibliothèque donne, quant à elle, un accès libre à des ouvrages sans doute lus en son temps par l’illustre pensionnaire du Grand Hôtel. Et parmi les curiosités qui fourmillent dans le cabinet d’amateur, est exposé ce fascinant manuscrit de Marcel Proust annoté, rayé, raturé, adjoint de paperoles, ces petits bouts de papier ajoutés à la page, ancêtres du copier-coller (à noter : l’accrochage des œuvres change tous les ans). Continuation avec une balade sur la célèbre promenade Marcel Proust, baptisée en l’honneur de l’écrivain, qui offre une vue imprenable sur la côte normande. Retour à Trouville-sur-Mer. Dîner au restaurant. Hébergement à l’hôtel.

6e jour : Trouville-sur-Mer/Le Havre – la ville et le musée d’art moderne André Malraux/Paris.

Le matin, découverte du Havre et parcours dans la ville reconstruite. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Havre est détruite (150 hectares totalement rasés, 3 millions de mètres cubes de décombres, plus de 10 000 immeubles détruits, près de 3 000 civils tués, 80 000 sans-abris…). Auguste Perret, qui songe depuis quelques mois à la création d'un grand “atelier de reconstruction” (atelier Perret) regroupant plusieurs architectes, se voit confier le chantier de reconstruction le 1er février 1945, sur décision de Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Perret décide de ne pas recréer la ville d’avant la guerre mais de créer une ville nouvelle, celle du xxe siècle. À partir de 1946, Le Havre devient donc un gigantesque terrain d'expérimentation pour les nouvelles techniques de construction préfabriquées, qui allient rapidité et coût modique. La ville deviendra un exemple remarquable de l’architecture et l’urbanisme de l’après-guerre (Auguste Perret ne verra jamais son projet terminé : il meurt en 1954, dix ans avant la fin des travaux), qui lui vaudra d’être classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Le parcours permettra de découvrir l’organisation générale du plan de reconstruction du centre-ville et de ses îlots-types. Puis, visite des collections impressionnistes du musée d’art moderne André Malraux (MuMa). Ce musée se distingue des autres musées par son architecture audacieuse et son ouverture totale sur l’extérieur, laissant ainsi entrer la lumière. Il dispose aujourd’hui de la 2e plus grande collection impressionniste de France avec des œuvres de Boudin, Monet, Renoir ou encore Courbet. Après le déjeuner au restaurant, retour à Paris.


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